Cette enquête exploratoire, pour reprendre les termes d’Yvan Rousseau, sociologue qui a examiné ce rapport, dresse un tableau extrêmement troublant. Globalement, il ressort clairement de notre exploration auprès des consommateurs que ceux-ci constituent, sinon une clientèle captive, à tout le moins des clients fort vulnérables.
En effet, déjà que les contrats d’assurances liée signés dans des institutions aussi respectables que Desjardins et les grandes banques canadiennes posent un certain nombre de problèmes, lorsque notre analyse porte sur les assurances liées à des cartes de crédit ou, pire, sur celles liées à des prêts dans les compagnies de finance, on peut affirmer sans détour que les consommateurs se font clairement flouer.